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Le cochon


Ce groin protubérant, fait de trous malséants,
Ce regard abruti, qui ne peut voir les cieux,
L'appendice aberrant, qui ponctue son séant,
Tout ce lard englouti, qui lui masque les yeux ?

Cochon, porc ou goret, qu'il soit mâle ou femelle,
Il se plaît dans la fange et pourtant nous ressemble –
Cachons-nous le rapport – le membre ou la mamelle –
Que son corps se redresse et d'un coup se rassemble ;

Là, debout dans la boue, le porc devient hilare :
Il sait, qu'au fond de l'homme, en son coeur et ses tripes,
Se trouve un verrat, qui ne vit que dans l'art ;

Cher lecteur, conviens que, jusqu'au fond de ton slip,
Dans les plis de sa peau, c'est nous, qui ricochons !
Et de ces vers à soies, c'est toi, qui ris, cochon !

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