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Ce groin protubérant, fait de trous malséants,
Ce regard abruti, qui ne peut voir les cieux,
L'appendice aberrant, qui ponctue son séant,
Tout ce lard englouti, qui lui masque les yeux ?
Cochon, porc ou goret, qu'il soit mâle ou femelle,
Il se plaît dans la fange et pourtant nous ressemble –
Cachons-nous le rapport – le membre ou la mamelle –
Que son corps se redresse et d'un coup se rassemble ;
Là, debout dans la boue, le porc devient hilare :
Il sait, qu'au fond de l'homme, en son coeur et ses tripes,
Se trouve un verrat, qui ne vit que dans l'art ;
Cher lecteur, conviens que, jusqu'au fond de ton slip,
Dans les plis de sa peau, c'est nous, qui ricochons !
Et de ces vers à soies, c'est toi, qui ris, cochon !
Werna 2009-2023